Un air d'autrefois

Un air d’autrefois

Je joue de la misère
Au son d’un doux silence,
Qui ressemble à ma mère,
Depuis ma tendre enfance.

J’ai du mal à crier
Tout l’enfer que j’ai vu.
Pas la peine de prier
Cet homme tant attendu.

Cascade de larmes vives,
Que j’ai peine à camouflées,
S’écoulent d’un être ivre,
Dont je me suis trop saoulé.

Puis-je enfin jouer cet air
Que ma mère pianotait,
Sous cette étoile polaire,
La seule qui m’endormait?

La vie parfois nous réserve
Cet élan de passion folle.
Heureux celui qui préserve
La chanson de son idole.

Orpailleur

[

Fort ressenti mon cher Jacques

Merci de ton partage

Amitiés de Gm